lundi 28 février 2011

Breaking News: le making of du clip On rêvait New York sur le site AKH Official

Les premières exclus du mois de mars sont déjà sur Me-Label

Comme chaque 1er, Akhenaton va mettre à jour sur Me-Label avec deux sons exclusifs et inédits. Pour faire patienter les fans, 2 sons rares sont déjà mis à disposition. Bonne écoute!
  • Le turf feat Akhenaton : Notre son (Just Music Remix)
  • Akhenaton: Rien de personnel (version Mixtape DJ Woo Kid)

Shooting photo dans les coulisses de l'interview d'Akhenaton et Faf Larage chez Générations

A l'occasion de l'interview d'Akhenaton et Faf Larage chez Générations, Adrien, photographe et auteur du blog "à contre courant", a pu réaliser un reportage photo sur les deux MC. Voici le résultat.

Akhenaton évoque les sorties des albums de Shurik'n et Imhotep

A l'occasion d'une interview donnée au quotidien gratuit Metro, Akhenaton évoque l'ouverture éventuelle de nouveaux "espaces" Me-Label pour les artistes d'IAM ou de leur environnement. Il en profite pour donner des précisions sur la sortie de l'album de Shurik'n et confirme une information du blog sur le projet d'Imhotep.
A l’heure actuelle, le label accueille essentiellement vos oeuvres. Vos amis d’IAM ou Faf Larage vous rejoindront-ils dans l’aventure ?

C’est possible. C’est sûr pour Faf , qui est vraiment très proche de moi depuis plusieurs années. Pour son frère (Shurik’N d’IAM, ndlr), c’est plus compliqué. Il n’a pas de studio ni d’endroit pour le beatmaking, il n’a pas sorti d’album depuis 12 ans… Il n’est pas assez autonome. Il y travaille, parce que ce que lui proposent les majors ne lui convient plus, mais ça met du temps. De toute façon, au final, Me-Label reste dispo pour lui. Notre fonctionnement, c’est « Je te file les clés de ta boutique, tu la gères toi-même ». Bon, c’est un scoop, mais le premier qui m’en a parlé, c’est Imhotep (architecte musical du groupe IAM, ndlr), pour son album solo. Il a fini les titres fin décembre, pour une sortie courant avril. Le disque est vraiment bien.

dimanche 27 février 2011

Les producteurs sur le projet We Luv New York



ITW-WLNY: GR et F
Le sens du mot flow: Akhenaton
Euh: Akhenaton
MRS: Akhenaton
Ni fouet, ni maître: GR et F
T'es où?: Buddah Kriss
Je danse pas: Faf Larage
In memory of... : Akhenaton
Zoom sur la ville: Akhenaton
This is it: Faf Larage
Avec la tête haute: Akhenaton et Denis Thery
The show: Faf Larage
Clubber Lang Music: Buddah Kriss
PPDLM: F
On rêvait New York: GR et F
We luv New York: Buddah Kriss

vendredi 25 février 2011

Imhotep présente le prochain titre de Duval MC en live de son studio

Quelques précisions sur la sortie de We Luv New York


A l'occasion d'échanges sur le blog IAM, Aisha (productrice du projet We Luv New York) a fait quelques mises au point sur la sortie du projet d'Akhenaton et Faf Larage.

Sur les différents formats de l'album
Il n'y a aucune raison spécifique par rapport aux 2 versions, si ce n'est faire plaisir à certains fans qui voulaient du vinyl, d'autres le CD et encore d'autres qui veulent que du téléchargement.
Il ne faut pas oublier qu'on commercialise cet album en total indépendant...
Quoi qu'il en soit, le vinyl collector est un vinyl avec 4 titres de l'album (ce ne sont pas des inédits) 2 titres par face et derrière le vinyl se trouve un petit emplacement ou l'on glisse le CD.


Sur le CD
Concernant le CD, c'est un jewel box, le haut de gamme du CD, il est un peut plus robuste que le CD classique, à l'intérieur il y aura un feuillet 4 pages mais pas de paroles.

Sur les paroles des tracks
Nous mettrons les paroles à disposition sous formats pdf dès la sortie.
Merci Aisha pour le commentaire!

Un superbe dessin de Shurik'n par Jeanne

Jeanne, du blog http://jm-esquisse.blogspot.com/, a réalisé un dessin bluffant de Shurik'n. Qu'en pensez-vous? Je vais demander son avis au MC d'IAM...

jeudi 24 février 2011

Note de service - la fin des commentaires anonymes sur le Blog IAM

Après plusieurs semaines d'hésitation, j'ai décidé de supprimer la fonction "commentaire anonyme" car cela rendait les échanges vraiment compliqués. Et puis, ne nous mentons pas - certains se cachaient derrière ça pour cracher sur les artistes, le blog, le management du groupe, les commentateurs, etc. Jusqu'à présent, je n'ai jamais censuré un message, et je ne compte pas le faire aujourd'hui, mais je souhaite des échanges francs et constructifs. Même si je suis de mauvaise foi, la critique constructive est utile - je le reconnais!

Si vous n'appréciez pas le contenu de ce blog ou les habitudes de l'auteur, je vous invite à suivre l'actualité du groupe sur d'autres sites (Cosca Network, AKH-Official, Facebook officiel, le forum 361 - attention je suis modérateur). Enfin, si vous avez des critiques à formuler en direction des artistes - ils sont tous sur Facebook! Ah oui - petite précision - je reçois près de 30 emails par jour pour ce blog. J'ai aujourd'hui du mal à répondre à tout le monde mais beaucoup de réponses sont déjà sur le blog et les commentateurs avisés apportent souvent la précision souhaitée.

Merci aux lecteurs assidus et aux commentateurs qui apportent des précisions et qui sont là pour l'échange.

[Une place à gagner pour le concert We Luv New York] C'est maintenant !


Akhenaton et Faf Larage donneront le 16 et le 17 mars deux concerts à Paris au Divan du monde. Ces deux shows principalement réalisés pour finaliser la promo du projet pour les médias et les VIP sont également ouverts au public ... Mais attention les places sont limitées! La Cosca m'a offert la possibilité de vous faire gagner deux places pour le concert du 17 mars. Pour la première, c'est now!
Pour gagner la place, il suffit de répondre correctement à la question, d'être le premier à donner la bonne réponse et d'indiquer son nom dans la réponse. Si l'une de ces conditions n'est pas réunie, la réponse n'est pas recevable! Voici la question:
Quelle est le nom de la chanteuse qui intervient sur le refrain du titre On rêvait New York?
Si vous n'avez pas pu répondre ou que vous arrivez un peu à la bourre => une deuxième place sera mise en jeu dans les prochains jours.

mercredi 23 février 2011

Une place à gagner pour le concert We Luv New York du 17 mars à Paris...

Demain sur le blog IAM! Un conseil, révisez les news sur We Luv New York ...

DJ Khéops et Shurik'n en concert à New York

Si vous avez la chance d'être sur place, c'est une occasion à ne pas rater! DJ Khéops et Shurik'n seront en concert le 17 avril 2011 à New York, aux coté de Raekwon et d'autres artistes. Je vais essayer de savoir ce que Jo et Khéops préparent pour le show!

mardi 22 février 2011

Making Of du clip Euh

Les raisons du silence de Shurik'n sur la sortie de l'album

Je vous rassure, je lis tous les commentaires et je perçois votre agacement et votre frustration autour de la sortie du second album de Shurik'n. J'ai longtemps hésité à poster cet article car je ne suis pas porte-parole de l'artiste mais je souhaitais vous apporter quelques informations sur le contexte de l'album. Shurik'n n'a pas décidé de reporter la sortie de l'album. Il l'a présenté à plusieurs maisons de disque et il attend actuellement les propositions. Et dans ce laps de temps, il travaille pour proposer un projet encore plus fort. Plutôt que de critiquer, montrez votre enthousiasme autour de ce projet pour décider les majors ;-)

dimanche 20 février 2011

Akhenaton : "Dans We Luv New York, on retrouvera du moderne et des éléments qui ont marqué ma carrière et celle de Faf"

Ca fait plusieurs interview autour de Me-Label, tu évoquais ta perte de plaisir. Est-ce que vous vous êtes éclatés pour We Luv New York?
Akhenaton: Sur cet album, j'ai pris beaucoup de plaisir car avec Faf, que ce soit du temps du projet mixtape qui a ensuite glissé vers un album, nous avons fait abstraction des enjeux. Nous avons été très simples dans la sélection des morceaux. Un couplet moyen...On le dégageait. Un « 16 » difficile à poser...On le dégageait. Ca s'est fait à l'instinct. Malheureusement, nous avons dû retirer des morceaux à cause des samples lors du passage de la mixtape à l'album. Nous avons payé quelques samples. Aujourd'hui, un sample c'est 20 000 € en Master Use et Edition. Certains demandent même 8% des royalties. Tu intègres un sample, tu travailles pour eux. Il est temps de trouver un juste équilibre car aujourd'hui nous ne sommes plus tous égaux face au rap. En effet, certains rappeurs américains n'hésitent pas à mettre 80 000€ dans une production. Pour We Luv New York, nous avons dû retirer près de 50% des productions de Buddah Kriss qui manie avec beaucoup de talent les samples.
Comptes-tu refaire des albums solo?
Akhenaton: J'ai beaucoup de demandes pour savoir si je vais me remettre sur un solo mais je dois retrouver l'énergie pour le faire. Ce n'est pas lié à la non-volonté de faire des morceaux. Je m'enferme trois mois et c'est reglé. Mais tout ce qu'il y a autour ne me plaît plus car l'état d'esprit de bras de fer permanent me fatigue. C'est pour cela que j'ai fait Me-Label même si j'ai conscience de passer de la direction d'un grand hypermarché à la culture des légumes. Je suis incapable de dire ce qu'il va se passer dans l'avenir. Faire des albums solos, cela veut dire ressigner en maison de disque car je n'aurai pas les moyens de le faire sur Me-Label. Je ne sais pas si j'ai envie ou bien il faut que je rencontre les bonnes personnes. Je ne dis pas « jamais ».

J'ai eu le privilège d'écouter quelques morceaux de We Luv New York et on sent un projet très technique qui laisse une place d'honneur à la punchline. Est-ce un projet taillé pour la scène?
Faf Larage: Ce qui est étrange, c'est que nous n'avons pas pensé l'écriture en se projetant sur la scène. C'est vrai que maintenant qu'on est en plein dans les répétitions, on se rend compte que nous avons de la matière. Après sur l'album, il y a près de 50% des morceaux qui ne sont pas égotrips et plus orienté sur le texte.
Akhenaton: Nous partons sur une configuration resserrée sur scène avec Buddah Kriss sur la MPC, DJ Daz aux platines et les deux MC. Il a fallu trouver des solutions pour que le spectacle rebondisse sur 1h40. Dans une telle formation, le DJ a une place prépondérante dans le show. C'est la fête de Daz!

Avec des morceaux comme « Je dans pas », est-ce le retour des morceaux drôles?

Akhenaton: Dans We Luv New York, on retrouvera du moderne et des éléments qui ont marqué la carrière de Faf et la mienne. Il n'y a qu'un aspect de notre personnalité que l'on ne retrouvera pas dans l'album, c'est le storytelling. En effet, le « storytelling caméra à l'épaule » ne correspondait pas à l'énergie de l'album. Dans les premiers temps de l'enregistrement, nous nous sommes rendus compte que nous avions beaucoup écrit autour de la puncline et la vanne et on a corrigé le tir pour ne pas produire un album uniquement tourné sur la vanne.

Sur Génération, tu évoquais en exclu que les fans de Sad Hill seraient comblés avec le prochain IAM. Ca veut dire quoi?
Akhenaton: Je ne peux rien dire de plus précis car j'ai appris avec l'expérience qu'il ne fallait pas s'étendre sur des sujets lorsque cela n'était pas fait... La couleur de Sad Hill est quand même très particulière
Faf Larage: … Mais c'est vrai qu'ils vont être contents (rire)!

Quel est votre plus grand souvenir de New York?
Faf Larage: De mon côté, j'en ai deux. La première fois que je suis allé à New York, j'ai pris les premières images de la ville en plein visage en traversant le pont et que j'ai eu l'impression d'être dans un film ou une série. Après, j'ai été très marqué pas ma première balade à Harlem en déambulant sur la 125ème ou en passant devant l'Apollo.
Akhenaton: J'en ai beaucoup mais je reste marqué par ma première visite au Latin Quarter Club où j'étais aux côtés de tous les artistes et les groupes de rap que j'écoutais. J'étais en plein rêve et je me suis rendu compte que tout était possible. Je tournais la tête... Je voyais Just Ice, Run DMC, Eric B & Rakim. Après je suis assez nostalgique du New York que j'ai connu lors des enregistrements des albums d'IAM et aujourd'hui ces studios n'existent plus car ils ont été remplacés par des boutiques de luxe.

Pensez-vous prolonger le concept de We Luv New York?
Akhenaton: Pourquoi pas, mais on se concentre pour l'instant sur la sortie de ce projet. C'est amusant car les gens n'ont pas encore écouté le premier qu'ils nous parlent déjà de la suite. Nous avons conscience de l'économie autour de ce projet donc nous verrons bien mais je n'oublie pas que ma carrière n'a été faite que de surprises. Je m'apprêtais à reprendre mes études au moment de la sortie du MIA et on nous prédisait 100 000 albums vendus pour la sortie de l'Ecole... Donc on verra!

La suite de l'interview : prochainement!

Et si le rêve devenait réalité...

A l'occasion de nombreuses interviews, Chill et Faf évoquaient le doux rêve de donner un concert à New York... Et bien, je viens d'apprendre que les équipes de la Cosca travaillaient sur un tel projet... Mais pour l'instant cela ne dépend pas seulement d'eux. Croisons les doigts!

samedi 19 février 2011

L'album We luv New York est en précommande en Vinyl et CD

Je vous l'annonçais pour la semaine prochaine mais les équipes de Me-Label ont réussi à avancer la mise en ligne de la précommande. Vous pouvez dès aujourd'hui commander le CD We Luv New York (au prix de 11,99€) ou le pack collector qui comprend un vinyl 4 titres et l'album CD (au prix de 19,99€). Vous serez livré le 21 mars! Je vous laisse, je vais passer ma commande sur http://shop.me-label.com/fr/merch

vendredi 18 février 2011

[Le Café] Akhenaton : « Je ne voulais plus subir l’industrie du disque"

IAM va mettre le feu au Pays Basque


L'équipe de programmation dU festival Euskal Herria Zuzenean (EHZ), qui se tiendra du 1er au 3 juillet 2011 à Hélette, a profité de l'ouverture imminente de la billetterie pour annoncer les artistes présents. IAM sera de la partie pour cette nouvelle édition. La date exacte n'est pas encore connue.
Pour acheter un billet, il va falloir apprendre le basque : http://sarrerak.ehz-festibala.com/

jeudi 17 février 2011

[Exclu blog IAM] Le CD On Demand de Me-Label arrive

Une nouvelle option du Store de Me-Label s'apprête à faire son apparition. Comme je vous le disais, il y a quelques semaines, Me-Label va offrir la possibilité de créer sa compilation personnalisée sur la base de toute l'oeuvre d'Akhenaton. Une compilation sous forme de CD en plus! Cette option devrait être lancée le 14 mars 2011.

Des informations en vrac sur We Luv New York

La pochette du vinyl

Voici un petit résumé des dernières news:
  • Les précommandes sont en train d'être mises en place et il devrait être possible de passer commande la semaine prochaine.
  • Le show est presque terminé et quelques images des répétitions seront mises en ligne la semaine prochaine.

La pochette et le back de l'album We Luv New York

Alors vous en pensez quoi?

mercredi 16 février 2011

Les précommandes de We Luv New York ...

... c'est dans les prochaines heures sur Me-Label.com car le dispositif en cours de finalisation. Rendez-vous sur le site http://akh.me-label.com/store/ - Je vous tiens au courant!

Le casque d'Akhenaton dans le clip On rêvait New York est à gagner sur Musikonos


Bon, si vous vous souvenez bien, j'ai dit que je n'étais pas un grand fan du casque Adidas de Chill sur le clip On rêvait New York. Il se trouve que ce modèle est à gagner sur le site Musikonos. En effet, un Sennheiser hd220 Adidas est mis en jeu chaque semaine ici. Je ne jouerai pas mais peut être aurez-vous de la chance.

Au sujet de concours, je vous rappelle que deux places pour le concert d'Akhenaton et Faf Larage à Paris du 17 mars seront à gagner via le blog IAM. Quelque chose me dit qu'une première place devrait être mise en jeu assez vite !

mardi 15 février 2011

[Voxpop] IAM : "La génération Scarface du rap, très peu pour nous"

Marseille. 31 mars dernier. L’émergence du rap français comme réalité artistique et commerciale a tout juste vingt ans. Surtout si l’on date cette émergence à la sortie de la compilation « Rapattitude ». Assassin, Daddy Nuttea, Dee Nasty, IAM déjà… C’est là que tout a vraiment commencé. Maintenant débarrassé de sa posture underground, le french rap est-il aussi vivant que dans les années 90 ? Peut-on encore être engagé dans un courant qui, désormais, a même sa Victoire de la Musique ? Pas évident. Alors le rap français fait le grand écart. Tentation gangsta (Booba, Rhoff), nihilisme white trash (Orelsan) et retour à un nouvel underground politisé (La Rumeur, Casey). C’est dans le paysage de la France sarkozyste, rythmé par un vrai faux débat sur l’identité nationale, que le rap français refuse poliment le débat d’idées. Dommage, car il aurait aujourd’hui plus que jamais toute sa place de contre-pouvoir. Une fois de plus, il faut donc aller demander conseil à l’ancienne garde toujours pertinente hier comme aujourd’hui. Suprême NTM et IAM. Le groupe que l’on est allé rencontrer sur ses terres marseillaises n’a rien à vendre. Ni nouvel album, ni tournée des stades comme le vieux concurrent de la Seine-Saint-Denis. C’est parfait. On a beaucoup raillé IAM, leur accent bonhomme et leurs prises de position prétendument consensuelles, par opposition aux incorruptibles du Suprême NTM. IAM : le groupe de rap que les parents aimaient entendre dans la chambre de leurs enfants. Les auteurs de « L’École du Micro d’Argent », omniprésents sur les plateaux télé et les ondes radio des 90’s puis quasiment absents depuis une petite dizaine d’années, ont-ils encore simplement quelque chose à dire sur la France de 2010, son rap, sa contestation politique, son débat identitaire ? Rendez-vous est pris avec Akhenaton et Kheops dans leur paisible Quartier Général, trois jours après la victoire de l’OM en Coupe de la Ligue…

Kheops : Le foot reste la dernière chose à faire l’unanimité à Marseille ; le stade est le dernier endroit où l’on a encore l’illusion d’une cohésion qui dépasse les clivages sociaux, économiques, culturels, et d’origines. Non pas que cette communion ait déjà été moins illusoire, mais les inégalités se sont creusées, le contexte économique s’est tendu. Alors OK, l’OM a gagné, la ville était en fête, ça fait plaisir, mais bon… Si ça peut maintenir un semblant de lien social et un peu de communication entre les gens, c’est toujours ça.

La ville a-t-elle beaucoup changé, depuis que vous avez commencé ?
Kheops : Marseille n’est pas un cas particulier : comme dans le reste du monde, à l’heure de la mondialisation et du néo-libéralisme triomphant, le contexte social s’est un peu durci. Depuis qu’on a commencé, les problèmes sont restés les mêmes. À la limite, le bon côté des choses, c’est que les masques commencent à tomber : le thème des banlieues défavorisées revient à toutes les campagnes, il y a eu beaucoup de discours et de promesses mais sur le fond, rien n’a bougé. Même Fadela Amara, qui devait « sauver » les banlieues, n’a pas eu le budget pour commencer à faire quoi que ce soit. On sait ce qu’il se passe, mais on ne fait rien. Les jeunes d’aujourd’hui sont plus informés qu’à mon époque, où il n’y avait que Le Canard Enchaîné et Charlie Hebdo si tu voulais connaître l’envers du décor. Seulement, le désengagement qui existait déjà au niveau citoyen s’accentue. Les jeunes ne vont pas voter.

Un groupe aussi populaire auprès de la jeunesse, comme l’a été IAM notamment dans les années 90, ressent-il une part de responsabilité lorsque, justement, les jeunes ne vont pas voter ou que le Front National se retrouve au second tour en 2002 ?
Kheops : On se sent responsable de ce qu’on dit. Chill (Akhenaton – ndlr) et Jo (Shurik’n – ndlr) font gaffe à ce qu’ils écrivent dans leurs textes, à ce qu’ils disent dans les interviews. Les textes ont un impact phénoménal : depuis une dizaine ou une quinzaine d’années, tu as des gamins qui chantent « Petit Frère ». Le rap français a évolué de la même manière que le rap américain : au début, il était festif mais aussi conscient politiquement. Par la suite, de même que le rock, le blues ou le jazz, il a été récupéré commercialement et perverti dans son essence. Il y a donc eu le gangsta rap, le rap violent, celui qui glorifie l’argent, le sexe, etc… Mais ça n’est qu’un reflet de la société. Il en va effectivement de notre responsabilité de ne pas tomber dans la provocation, les images-choc, et de ne pas dire à un gamin : « J’ai un calibre, j’vais tirer dans le tas… » La génération Scarface du hip-hop, très peu pour nous. Mais bon, il ne faut pas oublier qu’on a quand même infiniment moins de responsabilités que les politiques et, surtout, que les dirigeants économiques. Des mecs qui peuvent te rayer une ville de la carte d’un coup de téléphone et se prendre une commission de plusieurs millions de dollars, j’appelle ça avoir du pouvoir – et donc, des responsabilités. Tu ne changes pas les choses avec une chanson ; à ce niveau-là, on a clairement perdu nos illusions d’adolescents.

Comment expliquez-vous le fait qu’un rappeur comme Booba, qui a clairement mis de côté le message social et contestataire de IAM, soit si populaire aujourd’hui auprès des plus jeunes ?
Akhenaton : Les petits dans les quartiers n’ont plus de conscience politique, ils ne connaissent pas leur histoire. Ils regardent la télé-réalité, ils veulent avoir la paire de pompe à 400 euros. Les valeurs des rappeurs dont tu parles sont significatives de notre société occidentale consumériste. En écoutant ces mecs-là, tu évites de te poser des questions.
Kheops : Le gamin des quartiers, quand il s’occupe de ses baskets, il ne s’occupe pas de ses origines. Ceci dit, des groupes de rap conscients politiquement, il y en a encore en France : prends Keny Arkana, prends Duval MC… Par contre, la vraie question, c’est pourquoi on ne les entend pas sur les radios ? Pourquoi on préfère te faire bouffer du Booba plutôt que du Keny Arkana ? Je laisse Noam Chomsky y répondre…
Akhenaton : Arrêtons de dire qu’Internet constitue un contrepoids aux grands médias, parce ça n’est pas vrai. C’est encore marginal, pas encore pour le grand public. Pourquoi à ton avis les ventes de disques correspondent encore aux playlists des grosses radios ? Je ne suis pas d’accord : les gamins aujourd’hui n’écoutent quasiment plus la radio. Leur accès à la musique s’appelle YouTube, Deezer ou le peer-to-peer. Pourtant, quand ils téléchargent – avec la variété de choix et d’offre propre à Internet – ils téléchargent plus souvent Booba que Keny Arkana…
Akhenaton : Parce que ce qui déclenche la recherche Internet, ça va être la playlist radio ou télévision. Et la radio et la télévision disent que Candia ne veut pas de musique « de Noirs ou d’Arabes », parce qu’autrement les spots publicitaires seront deux fois moins chers. C’est la stricte vérité de cette logique économique.
Kheops : On nous l’a dit il y a déjà bien longtemps : « Le rap, c’est une cible à faible pouvoir d’achat, ça ne nous intéresse pas ». Je me rappellerai toujours cette expression. C’est pour cette même raison que les rares trucs de hip-hop que tu as l’occasion d’entendre dans des pubs sont des produits totalement édulcorés, fabriqués. Ça n’a rien d’idéologique, c’est purement économique.
Akhenaton : Et puis, le rap a souffert du nombre. Toute musique très ciblée à la base, underground, exigeante, se dilue quand elle devient un divertissement de masse, un bien de consommation qui génère autant d’argent. Il nous est arrivé ce qui est arrivé à toutes les autres musiques ; on se croyait meilleurs, mais non. La différence avec les autres, c’est qu’on doit se farcir quelques clichés qu’il faut se décoller chaque fois qu’on dit quelque chose : non, nous ne sommes pas des délinquants ou des islamistes, et on communique autrement qu’avec des « wesh wesh » et des « yo yo ».

Avec IAM, vous semblez pourtant avoir toujours bénéficié d’une image de groupe réfléchi avec un discours modéré ; d’une bande de « gentils », par opposition à NTM…
Akhenaton : Cette image de « gentils garçons » largement véhiculée par la presse musicale à une époque nous a fait du tort. On nous décrivait comme « le groupe sympa, souriant », et les gens s’arrêtaient à ça. Mais écoutez les morceaux ! Ecoutez « J’aurais pu croire », « La fin de leur monde », « Demain, c’est loin » ou « Armes de distraction massive » et on en reparle. Moi, j’ai lu Sun Tzu, « L’Art de la Guerre » : oui je souris tout le temps, mais je peux t’en dire des choses, avec le sourire… Seulement, on préférera toujours dire que celui qui casse sa chambre d’hôtel est plus rebelle que celui qui écrit un texte où la rébellion est pensée et ciblée. En France, on aime ça, le mythe du rockeur maudit, la compilation du chanteur mort. Moi je n’ai jamais rêvé de Poulidor, j’ai toujours rêvé d’Anquetil. Je veux les premiers ; les deuxièmes, j’en ai rien à foutre. Aujourd’hui, Dieu merci, la presse musicale s’est améliorée. Du coup, on voit arriver une génération de gamins de 16-17 ans, qui étaient trop jeunes pour nous écouter dans les années 90, et qui viennent à IAM par les paroles. Ça nous a sauvé en quelque sorte, car à un moment, nous n’étions plus nulle part. Pas assez grand public, trop radicaux pour certaines radios, trop souples pour les autres, trop vieux pour Skyrock. Il y avait toujours un problème.
Kheops : À une époque, à la fin des années 80, début des années 90, le crossover entre hip-hop old school dans l’esprit et rap commercial était encore envisageable. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus tranché : le rap qui passe en radio et télé – même le rap français – est hyper typé, catégorisé. C’est souvent juste une copie de ce que faisaient les Américains il y a cinq ans.

Percevez-vous malgré tout des spécificités stylistiques propres au rap français, qui le distingueraient du rap américain ?
Akhenaton : Pendant très longtemps, il y a eu une vraie exigence de contenu. On faisait très attention à ce qui était écrit, plus encore que les Américains, qui se sont rapidement focalisés sur la forme, le son, la production, etc. Cette exigence a diminué ces dernières années, mais je pense que ça va revenir. La spécificité de l’écriture devient rapidement la spécificité du style.
Kheops : Si je vois une spécificité française au niveau du son, elle est davantage marseillaise : nous avons été les premiers en Europe à taper dans la musique méditerranéenne, moyen-orientale ou arabe. La diversité de la culture musicale méditerranéenne a été une chance énorme pour IAM. De même qu’il nous paraissait naturel d’intégrer à nos textes des éléments d’arabe, il m’a toujours semblé évident d’aller piocher dans la musique de ces régions. Sur le coup, rares ont été les journalistes à le relever. Par contre, quand les Américains se sont mis à sampler la musique arabe, c’était extraordinaire, génial, tendance, tout ce que tu veux.
Akhenaton : 1989, cassette Concept. On sample de la musique traditionnelle arabe, Farid El Atrache et autres. Dans les années 2000, quand on mettait une boucle de percussions indiennes, on nous disait « Ah ouais ! À la Timbaland… ». Mais non ! À la IAM ! On le fait depuis 15 ans ! Quand, en 96, on arrive avec nos histoires de Chine sur « L’École du Micro d’Argent », on nous dit « OK, vous faites comme le Wu-Tang… ». Stop ! Rembobinez : « Le Dernier Empereur » sur « Ombre Est Lumière » en 92…

Avez-vous rencontré des difficultés, à vos débuts, pour concilier passion du hip-hop américain et langue française ?
Akhenaton : Pas vraiment. Il y avait de grosses similitudes entre le « slang » de Brooklyn et l’argot marseillais des années 80 : « on the strength », c’était « c’est du strict », « it’s bad ! » c’était « c’est méchant ! »… Rapper en français, ça s’est imposé assez naturellement. J’ai bien essayé de le faire en anglais au tout début, mais si c’est pour faire de toute façon moins bien que ceux qui le font dans leur langue natale, autant arrêter tout de suite (sourire). Et puis, il y a des choses qu’on ne peut tout simplement pas faire, en tant que Français. J’ai vu récemment une formidable émission sur Planète, qui expliquait que le pharynx et le larynx étaient formés par les mouvements de notre langue maternelle. Les Anglo-Saxons ont cette sorte de compression naturelle dans la voix contre laquelle tu ne peux pas lutter… Mon écriture en français s’est construite avec ce que je lisais à nos débuts – principalement des livres engagés : le biographie de Malcolm X, Cheikh Anta Diop, Omar Khayyam, les poètes antares, Djalal Al-Din Rumi, la poésie perse ou soufi. J’ai toujours beaucoup aimé inclure des mots de langue arabe ou de napolitain. À Marseille de toute façon, tu es obligé d’utiliser ces mots dans la vie de tous les jours.

Que vous inspire le récent débat sur l’identité nationale ?
Akhenaton : Il me rappelle combien notre marge de manœuvre en tant que groupe de rap s’est réduite depuis les années 90 : pour l’extrême-droite, nous sommes de dangereux islamistes radicaux, pour les autres, nous sommes trop modérés. Septembre 2001 a changé beaucoup de choses ; aujourd’hui, il est devenu impossible de parler sans complexe de la nation et de ce qu’on en pense. Sur les blogs de RMC ou La Provence – tous noyautés par l’extrême-droite – les commentaires sur moi personnellement sont hyper durs, violents. Ces propos n’auraient jamais eu lieu il y a dix ans. Ils concernent principalement les propos que j’avais tenus suite à l’épisode de La Marseillaise sifflée, au Vélodrome. J’ai dit que je trouvais normal que certains gamins agissent comme ça. Ces gamins dansaient sous le drapeau français en 98 ; on leur a fait croire à des tas de choses, entre autres à la France « black-banc-beur ». Sauf que quand ces gamins recherchent un appartement, on leur dit qu’il est loué. Quand ils veulent aller en boîte, on leur dit que c’est une soirée privée. Quand ils postulent pour un boulot, on leur dit que le poste est déjà pourvu. Au bout d’un moment, ils n’y croient plus. Et quand ils n’y croient plus, ils se rattachent aux racines. Mais aujourd’hui, tu n’as plus le droit à la nuance. Quand, à un moment, on dénonçait le drapeau tricolore, on ne dénonçait pas la France en général, mais ce qu’il symbolise, à savoir le blanc de la royauté encadré par les couleurs de la ville de Paris. Le pays résumé à une ville – voilà ce qu’on dénonçait.

Prenons ce débat au pied de la lettre : qu’est-ce que signifie, pour vous, être français en 2010 ?
Akhenaton : C’est habiter dans un pays qui a la chance d’en être là où il en est aujourd’hui, au centre de l’Europe, avec des habitants qui ne se font pas la guerre, et la possibilité de consommer tous les produits que l’on veut, avec un petit reste de protection et d’acquis sociaux, qui sont progressivement en train d’être grignotés. C’est aussi intégrer le fait que l’on vit dans une société pluriculturelle, avec des gens d’origines étrangères qui vivent sur notre sol, et qui ne le détestent pas forcément ; qui ne sont pas de « dangereux banlieusards multirécidivistes avec des armes de guerre »… Parce que s’il y avait autant d’armes de guerre dans les banlieues qu’on le dit, il y aurait un peu plus de morts que ça ! On est sur des chiffres de morts par arme à feu largement inférieurs à ceux des pays voisins : je suis originaire du Sud de l’Italie, et dans certaines petites villes de Campanie, ce taux est supérieur, proportionnellement, à celui de Los Angeles ! Ou alors on peut affirmer sans se tromper que les délinquants islamistes multirécidivistes de banlieue visent mal (rires)… Sérieusement, je comprends les gens qui vivent dans les cités et qui sont exaspérés par la violence, mais encore une fois, prends nos paroles ! On en parle aussi, des petits cons.
Kheops : À l’échelon national, la façon qu’a la France d’occulter certains pans de son histoire, de balayer la merde sous le tapis, est un vrai problème. Une des causes majeures du malaise actuel tient au fait que la France ne regarde pas son histoire en face. N’oublions pas qu’une part énorme des soldats morts pour la France en 14-18 et 39-45 étaient des soldats arrivés d’Afrique du Nord et d’Afrique Noire pour défendre notre pays. Pour moi, ils sont plus français que tous ces connards de droite dont certains grands-parents collabos ont vendu leur cul aux Allemands ! Ensuite, quand, dans les années 50-60, on fait venir des travailleurs immigrés pour reconstruire le pays parce que l’économie en a besoin, on ne les accepte pas. Aujourd’hui, 2 ou 3 générations plus tard, on refuse toujours de les considérer, eux, leurs enfants et petits-enfants, comme des Français à part entière. Pour couronner le tout, on a un président qui, en visite officielle à Dakar, se permet de balancer que « l’homme africain n’est pas assez rentré dans l’Histoire » ! Comment s’étonner du malaise !? Avant d’être dans IAM, j’étais dans l’enseignement ; quand j’ai vu comment étaient composés les manuels d’Histoire, j’ai voulu arrêter de suite. Pour moi, c’est ni plus ni moins que du colonialisme. La seule chose qui, à mes yeux, fait l’identité nationale commune en France, c’est la langue. Et quand j’entends comment certains rappeurs africains de Dakar nous donnent des leçons de français, à nous et nos complexes de supériorité occidentaux, ça me fait plaisir. S’il y a un bienfait de la colonisation, c’est celui-là.

Maxime Chamoux de Voxpop

[Interview HipHop4ever] Akhenaton & Faf Larage : They luv New York

L'excellent site www.HipHop4ever.fr a réalisé une excellente interview d'Akhenaton et Faf Larage pour la sortie de We luv New York. De mon côté, je retranscris mon interview des deux artistes qui complètera celle-ci.

lundi 14 février 2011

Une interview de Shurik'n dans le prochain numéro de LKmag

Rendez-vous le 1er mars sur le site de lkmag

Rencontre entre AKH et Mokless sur Générations

Si vous avez écouté l'émission "Ca dit quoi" de jeudi avec Akhenaton et Faf, vous avez surement été sensible à l'enthousiasme de Mokless lors de sa rencontre avec le MC d'IAM. Voici les images.

DJ Khéops aux platines de la soirée "Back to the Legend"

DJ Khéops associé à DJ Prems s'apprête à mixer à l'occasion de la soirée "Back to the Legend qui se tiendra le 19 février 2011 à Genève. Si quelqu'un compte se rendre à l'événement, je suis preneur d'informations et de photos/vidéos.

samedi 12 février 2011

Les précommandes de We luv New York devraient démarrer la semaine prochaine


Je vous l'annonçais pour le 7 février mais il semblerait que cela a été un peu retardé ;-) Selon les dernières informations, les précommande de cd et vinyl de We Luv New York se feront à partir du 15 février sur Me-Label. Rendez-vous mardi pour la découverte de ce projet qui s'annonce fort...Très fort!

mercredi 9 février 2011

Imhotep pourrait faire vivre son prochain album sur scène

Alors que je vous annonçais la semaine dernière qu’Imhotep était en plein mix de son second album solo, il semblerait que le retour sur scène de l’artiste avec IAM lui ait donné quelques idées. En effet, des rumeurs laissent entendre que l’architecte musical du groupe marseillais ait décidé de faire quelques scènes pour faire vivre son second album solo.

lundi 7 février 2011

Shurik'n évoque le prochain album du groupe IAM

Dans le cadre de l’interview donnée par Shurik’n au magazine Newlook, le MC du groupe IAM a abordé le sixième album de la formation marseillaise.

« Ce sera un projet d’envergure. Un album cette fois-ci beaucoup plus conceptuel puisque lié à un projet atour de la ville de Marseille pur 2013, plein de choses… On commence à lancer les instrus maintenant, ce qui ne veut pas dire que dans 6 mois, on commencera à écrire. Ce qui m’étonnerait d’ailleurs, parce qu’entre le projet d’Akh et le mien, on va être au travail pendant un bon moment »

On s’y attendait ;-)

dimanche 6 février 2011

[Exclu] Le tracklisting de We Luv New York

Pas de bla, bla... Voici en exclu le tracklisting de We Luv New York:


ITW-WLNY
Le sens du mot flow
Euh
MRS
Ni fouet, ni maître
T'es où?
Je danse pas
In memory of...
Zoom sur la ville
This is it
Avec la tête haute
The show
Clubber Lang Music
PPDLM
On rêvait New York
We luv New York

vendredi 4 février 2011

Mon humble avis sur On rêvait New York

Je vais être très clair... Ce morceau m'a scotché! Vous allez me dire: Yannick, tu n'as aucun recul tu es trop fan? C'est probablement vrai mais je vais quand même essayer d'expliquer cet enthousiasme.
1) D'une part, la prod signée GR & F est fantastique car l'esprit Soul-funk est très perceptible. La rythmique militaire en arrière fond donne une puissance remarquable au morceau. Bravo aux deux beatmakers suisses.
2) La prestation de Faf & Chill est lourde et "hachée"... J'adore. Il faut reconnaître que Faf est particulièrement à l'aise sur cet exercice. Akhenaton apporte de la profondeur avant des contre-temps hyper-intéressants. C'est technique, c'est lourd...Perso, j'adhère.
3) Le clip est tout simplement sublime. Ca faisait longtemps que je n'avais pas été autant captivé par un clip du groupe. Didier D Daarwin rend superbement bien hommage à la prod cinématographique des beatmakers suisses. Ce clip tranche radicalement avec la sobriété du track Euh!
4) Je ne suis pas un grand amateur du refrain RnB au milieu d'un track mais là je dois reconnaître que Narimane a un grain de voix remarquable qui fait décoller le morceau. Très bon choix... Et puis j'ai appris qu'Alicia Keys n'était pas dispo donc c'était la meilleure option.
Maintenant ce que je n'ai pas aimé, le casque audio bleu de chill ;-) mais on s'en fiche un peu Haha. Perso, j'ai préféré le morceau On rêvait New York au track Euh (que j'ai beaucoup apprécié). N'en déplaise à tous mes contacts facebook qui parlent comme çaeuh.
Et vous? Je vous invite à répondre au sondage présent sur la droite du blog =>

Shurik'n part en répérage avec un premier show à New York

Du 13 au 14 avril 2011, Shurik'n sera à New York pour mettre le feu à Big Apple. Le MC du groupe IAM donnera un showcase unique... Autre invité prestigieux: Raekwon du Wu Tang Clan. Quelqu'un peut y être?

jeudi 3 février 2011

Le clip On rêvait New York est disponible...

Depuis près de deux heures, sur le site officiel d'Akhenaton: http://www.akh-official.com/site.php#/news


Des infos et des rumeurs autour du projet solo d'Imhotep

Difficile d'avoir des nouvelles du prochain album solo tant Imhotep se concentre, dans sa pyramide, pour peaufiner ce projet. Il semble aujourd'hui quasi officiel que l'album sortira dans le courant du premier semestre 2011 car l'architecte musical du groupe IAM est en plein mix de ce projet dont le nom demeure confidentiel.

En parallèle de ces informations officielles, des rumeurs persistantes annoncent qu'Imhotep travaillerait sur une version mixée Dub à l'ancienne de ce nouvel album solo. Ce projet "parallèle" aux sonorités jamaïcaines est semble-t-il préparer dans le plus grand secret... Info ou into - on le saura bientôt?

mercredi 2 février 2011

Le nouveau clip We Luv New York

Le nouveau clip tiré de l'album We Luv New York, On rêvait New York, sort demain. Une grosse claque en perspective!

Deux places à gagner pour le concert We Luv New York de Paris

A l'occasion de la tournée We Luv New York d'Akhenaton et Faf Larage et grâce au soutien de La Cosca, je vais pouvoir vous faire gagner deux places pour le concert du 17 mars donné au Divan du Monde (17 mars 2011). Ce concert réservé aux professionnels et à la promo de l'album, dont les places payantes sont extrêment limitées, s'annonce exceptionnel. Pour gagner, il suffira d'être vigilant en réagissant vite à la publication d'un des deux posts titré [Une place à gagner pour le concert We Luv New York] et répondre à l'une des deux questions relatives à l'album. Les réponses sont déjà sur le blog IAM ;-) Il y a aura deux posts donc deux chances de gagner une place !

mardi 1 février 2011

On a gagné! Une superbe nouvelle pour les enfants hospitalisés


Il y a quelques semaines, je vous ai fait part d'une initiative de Sony pour faire connaître le Playstation Move. Akhenaton s'est prêté au jeu en réalisant une belle vidéo et grâce à votre mobilisation sans faille, nous avons remporté le kit Playstation Move. Comme je m'y suis engagé, je vais me rapprocher de l'association Les Blouses Roses présentes à Saint-Germain en Laye ( www.lesblousesroses.asso.fr) pour "offrir collectivement" ce modeste cadeau.
Encore une fois, merci!

Des infos, des annonces... Que du bon sur Me-Label