« New York et moi, c'est une histoire vieille de presque trente ans. La première fois que j'y suis allé, c'était en 1984 pour rendre visite à une partie de ma famille. La ville s'est montrée à la hauteur de mes fantasmes. Du coup, j'y suis resté presque deux ans et demi. Mais je suis tombé amoureux de cet endroit grâce au rap, à son univers musical qui bouge beaucoup. Le projet avec Faf rend surtout un hommage musical à la ville, et tout ce qu'elle a fait et représente pour nous. Moi, je n'écoute quasiment que de la musique d'influence new-yorkaise. »
Comment Faf Larage s'est-il associé au projet ?
« Lui aussi est allé très tôt à New York, au début des années 1990. Il a toujours eu le même genre d'écoute que moi. Comme on travaille côte à côte dans deux studios adjacents depuis des années, et qu'en plus, c'est le frère de Shurik'n - membre d'IAM -, ça s'est fait assez facilement. Je travaille des fois avec l'un, des fois avec l'autre. Un jour, j'ai expliqué à Faf mon envie, je lui ai demandé si ça le branchait. Il a accepté... »
Comment les morceaux se sont-ils construits ?
« Il y a toujours un lien avec la ville, parfois sous forme de tableaux comme We Luv New-York ou Zoom sur la ville.
D'autres ne prennent que quelques touches de sa couleur, comme PPDLM qui est un titre franco-français. Question texte, on joue chacun à notre tour deux "boss" bien français, mais ça commmence par l'intro de la série New York District. On joue aussi sur les clins d'oeil. » *
Tout ça s'est fait depuis Marseille ?
« Oui ! On aurait bien aimé l'enregistrer là-bas mais bon, c'était pas le même budget (rires). »
Écrire à quatre mains, c'était compliqué ?
« Moi je suis rodé, c'est même plus simple pour moi vu que j'ai toujours été dans un groupe. J'ai toujours eu l'habitude de rebondir sur les sujets, de m'asseoir, de me lever, de parler. Avec la discussion viennent les idées. Seul, c'est plus complexe, y'a pas cette escalade. C'est une autre construction, plus introspective. On est aussi issu de la culture hip-hop qui est celle du partage. »
Passer du groupe au solo ou duo, cela vous demande-t-il beaucoup d'énergie ?
« Ça ne me pose pas plus de problème que ça parce que toutes les personnes avec qui je travaille me sont très proches. Si ce n'était pas le cas, ce serait plus compliqué. Dimanche, on était en concert à Hong Kong. On avait choisi de faire un combiné We Luv New- York + IAM. Je vous garantis que sur scène, c'était compact, on aurait dit un seul et même groupe ! On avait interverti un morceau de chaque. C'est sûr que c'était plus dur pour We Luv NY parce que les titres sont encore inconnus ! »
Le public les découvrira à Lille...
« Ça nous fait très plaisir de venir ! Et félicitations pour le titre de Champion (de France de foot), enfin le doublé ! Il est beau, y'a rien à dire. Nous, la prochaine fois, on jouera mieux. On peut s'en prendre qu'à nous-mêmes ! (rires) » •
Comment Faf Larage s'est-il associé au projet ?
« Lui aussi est allé très tôt à New York, au début des années 1990. Il a toujours eu le même genre d'écoute que moi. Comme on travaille côte à côte dans deux studios adjacents depuis des années, et qu'en plus, c'est le frère de Shurik'n - membre d'IAM -, ça s'est fait assez facilement. Je travaille des fois avec l'un, des fois avec l'autre. Un jour, j'ai expliqué à Faf mon envie, je lui ai demandé si ça le branchait. Il a accepté... »
Comment les morceaux se sont-ils construits ?
« Il y a toujours un lien avec la ville, parfois sous forme de tableaux comme We Luv New-York ou Zoom sur la ville.
D'autres ne prennent que quelques touches de sa couleur, comme PPDLM qui est un titre franco-français. Question texte, on joue chacun à notre tour deux "boss" bien français, mais ça commmence par l'intro de la série New York District. On joue aussi sur les clins d'oeil. » *
Tout ça s'est fait depuis Marseille ?
« Oui ! On aurait bien aimé l'enregistrer là-bas mais bon, c'était pas le même budget (rires). »
Écrire à quatre mains, c'était compliqué ?
« Moi je suis rodé, c'est même plus simple pour moi vu que j'ai toujours été dans un groupe. J'ai toujours eu l'habitude de rebondir sur les sujets, de m'asseoir, de me lever, de parler. Avec la discussion viennent les idées. Seul, c'est plus complexe, y'a pas cette escalade. C'est une autre construction, plus introspective. On est aussi issu de la culture hip-hop qui est celle du partage. »
Passer du groupe au solo ou duo, cela vous demande-t-il beaucoup d'énergie ?
« Ça ne me pose pas plus de problème que ça parce que toutes les personnes avec qui je travaille me sont très proches. Si ce n'était pas le cas, ce serait plus compliqué. Dimanche, on était en concert à Hong Kong. On avait choisi de faire un combiné We Luv New- York + IAM. Je vous garantis que sur scène, c'était compact, on aurait dit un seul et même groupe ! On avait interverti un morceau de chaque. C'est sûr que c'était plus dur pour We Luv NY parce que les titres sont encore inconnus ! »
Le public les découvrira à Lille...
« Ça nous fait très plaisir de venir ! Et félicitations pour le titre de Champion (de France de foot), enfin le doublé ! Il est beau, y'a rien à dire. Nous, la prochaine fois, on jouera mieux. On peut s'en prendre qu'à nous-mêmes ! (rires) » •
Toujours les même questions... ah les journalistes !
RépondreSupprimerAh, bah, ça c'est sûr que c'est pas avec les grand médias qui connaissent pas grand chose au rap que ça parlera prods ou flow. Ca aurait pas été les mêmes questions pour un mag ou un webzine de rap, donc ça m'étonne pas trop. La preuve : c'est que AKH qui a été interviewé, apparemment. Tous les (grands) média hors rap n'ont fait qu'interviewé AKH pour cet album, sans Faf. Enfin, bon. Sinon, justement, samedi, 20h, Aéronef de Lille... J'y serais ! :D Ca va, Chill a pas l'air de nous en vouloir pour le titre de champion. ^^
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec vous, les questions ne volent pas haut et il est scandaleux que Faf soit boudé par les gros médias/
RépondreSupprimer@ Gaëtan: profite bien du show