jeudi 29 avril 2010

IAM : Pas de justice pas de paix

3 commentaires:

  1. Oula l'instru de dingue !!!
    Très bon morceau.

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  2. mouai, moi qui adorais les inédits de l'époque "revoir un printemps", j'ai trouvé celui ci moyen... je préfère nettement "hector à troie", "peur de vivre", "la tangente", "le couteau entre les dents", "la mèche et les sens", "X ou Y" !!!!

    Sentenza

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  3. Pas de justice, pas de paix 2 eme texte co-signé par Sandrine Goldschmidt et Muriel Salmona à propos de l'affaire DSK mardi 23 aout 2011

    Nous pouvons lire sur ce manifeste :

    "Combien de femmes ont un jour menti ?
    Combien de femmes ont un jour cédé sans consentir ?
    Combien de femmes se sont dit : je n'avais qu'à pas être là, habillée comme-ci, habillée comme ça, avoir donné l'impression que je voulais, avoir changé d'avis, avoir eu peur de dire non, à avoir dit non mais pas non, non, non ?"

    Extrait de mon témoignage, la musique pourrait-elle le faire vivre ?

    Exploitation Sexuelle dans une relation de soins

    « Quelques lignes pour vous décrire mon expérience d’abus sexuel, d’agression sexuelle par un professionnel de la santé. Il y a quelques années une telle exploitation sexuelle m’aurait semblée improbable. J’ai été victime de la manipulation de ce thérapeute.
    J’espère que ce récit vous aidera à mieux comprendre le caractère insidieux de telles agressions commises par certains professionnels de la santé dans un cadre où la patiente est vulnérable, confiante face à son thérapeute qui a le pouvoir et l’autorité. Pourtant, tout professionnel de la santé doit agir dans le respect et l’intérêt de sa patiente (…).

    La voix de ce kiné/ostéopathe est à peine audible. Jamais je n’aurais imaginé ce qui allait m’arriver (…). Je ressens une drôle d’impression à son contact, il me touche impulsivement (…).
    « vous pouvez compter sur moi ». Son emprise commence insidieusement (...) je suis choquée lorsqu’il me fait la bise (...). Je m’interroge sur les gestes inhabituels de ce thérapeute (...).
    Ce sera l’escalade jusqu’à la frustration, l’humiliation, la honte (…).

    Sur la table de massage, je suis surprise (...) Il s’assied contre moi, son corps emboîte le mien (...). Je ne comprends pas cette situation, je suis mal à l’aise. Je considère néanmoins ses gestes comme des actes thérapeutiques (...) Il me serre contre lui (...) ses mains sur mes zones intimes (...) je ne savais que de tels actes existaient en ostéopathie.

    Que m’a-t-il fait ce jour là ? Une attitude inattendue de la part de ce professionnel de la santé. Un effet de surprise pour moi, une incompréhension de la situation, une confusion sur l’interprétation de ses gestes (…).

    Il me tutoie (…). Je ne m’interroge pas sur la déontologie, l’éthique (…) Je ne perçois pas sa manipulation (…) il profitera de mon besoin de réconfort pour sexualiser cette relation (...).

    C’est très intime (...)Il m’installe en position fœtal contre sa poitrine, mon visage dans sa barbe. Il est kiné, ostéopathe (...) Je considère que ce sont des actes thérapeutiques (...). Je m’interroge (...).

    Il m’oblige à exécuter un acte sexuel inattendu (...) Je me sens instrumentalisée, il donne satisfaction à ses propres désirs (…) Ce cabinet secondaire est-il sa garçonnière ? (...)

    Ce kinésithérapeute m’a exploitée sexuellement : dans ce cadre de soins, il a profité de ma vulnérabilité pour obtenir de moi des faveurs sexuelles qu’il n’aurait pu obtenir dans aucun autre contexte (…).

    Abus de Confiance, Abus de Pouvoir, Abus d’Autorité, Agression Sexuelle, Exploitation Sexuelle dans une relation de soins : Une Manipulation qui a permis à ce kinésithérapeute d’abuser de moi sexuellement, si insidieusement.»

    La victime c'est la coupable… Complicités institutionnelles de violarticle de Muriel Salmona, 4 septembre 2011

    " "la victime c'est la coupable, la vérité c'est le mensonge, dire non c'est dire oui, céder c'est consentir, subir c'est désirer…"."

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