mercredi 14 avril 2010

L'un de mes morceaux préférés - Un jour comme un lion (1997)



Lyrics

Shurik'n

les jeunes grandissent, piquent courent, chutent,
avec un naturel effarant, navré, les parents patientent au parloir, souvent la tête dure les dents longues les mains creuses
l'esprit plein de nuages, le brouillard se dissipe, dès la première barre, pas d'hasard sur le banc d'touche les faibles se couchent les forts touchent du cash louche, comment tu veux qu' le "karlouch" soit pas sur le terrain tant pis si d'autres prennent le deuil et restent sur le seuil faut mener le destin au doigt et à l'oeil, pour les plus zélés y a toujours un cercueil prêt, entraînés par la vie les plus endurcis pleurent aussi lorsqu'un frère est parti ,les jeunes fleurs poussent sur le béton puis tournent en rond certaines finissent avec un tuteur un garrot des hauts talons les murs collent pas avec le temps, les têtes non plus les coeurs non plus, les bleus concluent j'te jure dès fois y 'en a plein l'cul mais bon, on fait avec, Freeman le sait y a pas l'choix sans quoi tu fais une croix alors t'encaisse même les coups bas, le combat en toute catégorie, sans règle, pas d'erreur, fils et monte la garde fils, et gaffe aux remises du vice et aux remises vicieuses, le sort te pique toujours au bon endroit, l'estomac ou quand un coeur crève de froid, c'est comme ça t'y changeras rien moi non plus c'est chacun pour soi travaille ton cerveau, bosse ton uppercut évite la chute, plus de rapport enfant enfance et dominés-dominant, les mômes deviennent des démons, pour s'en sortir c'est dément, vendre cher sa peau le seul lien vaut mieux vivre Un Jour Comme Un Lion, que cent comme un chien, vas-y viens

REFRAIN Akhenathon :

c'est juste un cliché, une parcelle, un flash, une tranche, car ma vie c'est un bordel, un clash, la bataille au bout des lèvres, sans verre d'eau ne mène à rien, mieux vaut vivre Un Jour Comme Un Lion, que cent comme un chien (2x)

Akhenaton

été 77, j'frôle 9 ans, mon idole passe devant le bar salut Gil coup de bol c'est mon cousin Gilbert, soit-disant la sale race, baskets blanches levi's en jeans, fourré classe, avec Lamin, le marocain bâti comme un animal, pas de blague, papy l'appelle "Jacky le Cannibale", il bouffe les types à coup de pêches dans la tête, saute derrière le comptoir, frappe le chef et boit un sly sec , dimanche calme, Spadaro passe en vélo, comme tous les soirs les vieux aux tables de jeux en train de boire, plus tard, Gilbert et son équipe sont tombés pour proxénétisme, sentence: 9 ans fermes, incompressibles, lorsqu'il est sorti sa joie et les sourires l'avaient quitté, 6 mois après: il s'est tué, et comme la mort fauche frappe, à plusieurs portes quand elle traque, à 31 ans, le cannibale est mort d'une attaque, si vite, même pas le temps d'avoir un peu de peine, puis Yvan est parti à Frêne, purger sa peine, c'est pas normal, on a toujours les chiffres pourris, comme dit Passi: "c'est donc ça nos vies?", cogner les mecs tombés à terre, squatter les places les plus chères, foutre la merde et faire de la peine à nos mères, ma génération ne porte plus la truelle mais le schlass pour des coups de crasse dans les ruelles, cruelles, c'est la faute à qui? on s'en branle, c'est pareil frère, de toute manière qui paie les pots cassés, à Marseille c'est les mêmes, j'ai pas le temps de dialoguer, appelez vos sociologues ils pourront me cataloguer

REFRAIN

Freeman

Fataliste, la liste est longue, comme les bongs, les ..., loin des gangs près du monde, à croire qu'on vit pas sur le même pourtant, je suis j'existe, la peste me piste et constat: mieux vaut vivre Un Jour Comme Un Lion que cent comme un chien, la fin est rude, l'habitude de rien bosser au sud au nord, elle crève devant des francs jamais ne dort,dehors, des .'3frits =-diables-=, rêvent d'or, la mort vaut le prix, aigri par le mauvais sort on suit, construit, compte les pavés au milieu des débris, Free au para-dis, oublie jamais ta famille, couz, les douze tournent l'fusil, le ... se perpétue, comme la merde, viens voir qui pue, la poisse si le soir les ... suent, tempérament qu'on t'a quitté, compter sur vos ..., comprend qui veut comprendre mes versets, lancer, un prédateur après un gibier, une note aiguisée, aux français la France déguisée, la merde, une grotte, dur de s'en sortir quand tant d'autres soupirent, que faut-il pour arrêter d'souffrir hein?

-Question sans réponse
-Pense!
Pourtant j'fais qu'ça, l'arabe, du brail, nada, on va dire la chance n'est pas là, allez ma nana, pose au moins pour la blonca, c'est tout c'qui nous reste tu sais

5 commentaires:

  1. La première version est de 96.
    Sans le couplet de Freeman et avec une autre instru !

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  2. Tout à fait, d'ailleurs je recherche cette version ;-). La version en écoute sur ce post date de 97. Merci pour la précision.

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  3. J'ai d'ailleurs une préférence pour la version live !

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  4. Vraiment terrible cette musique, ça fait trois jours que je l'écoute, et je ne m'en lasse pas, je vais essayer de me procurer la version de base voir ce que cela donne...

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  5. Pour la première version, elle se trouve sur un CD-R que Delabel a filé aux radios pour la promo. A cette époque il n'y avait pas de piratage sur le net et c'était monnaie courante de faire passer les morceaux aux programmateurs de radio avant leur mastering, juste après le mixage.

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