20minutes online. Vous êtes dans vos studios à Marseille. Pour enregistrer?
Akhenaton. Je travaille sur des morceaux exclusifs uniquement disponibles sur une plate-forme internet et sur abonnement (www.me-label.com). En tant qu’indépendant, il faut avoir des idées!
IAM, jeudi 13 mai aux Francomanias de Bulle avec Oxmo Puccino et Sinsemilia. «Face B» , d’Akhenaton et Eric Mandel (Ed. Don Quichotte) L’indépendance, c’est votre choix?
C’est surtout que les maisons de disques nous reçoivent toujours comme si nous étions débutants.
Et pourtant vous est pro depuis vingt ans. Et vous venez de publier «Face B», votre autobiographie. Quelle idée!
Ce n’était pas la mienne! Je n’y aurais jamais pensé si le journaliste Eric Mandel n’était pas venu me voir en disant: «J’ai réécouté tous tes morceaux, si on en faisait un livre?» Et je me suis pris au jeu...
D’autant que la plupart de vos titres racontent votre vie, comme celui sur votre mère. Elle vous a élevé seule?
Oui. J’étais en colère contre mon père. J’en parle aussi dans «Le fiston». Mais en grandissant, on saisit mieux des situations qu’on ne comprend pas enfant.
Vous vous plaisez toujours à Marseille?
C’est important pour moi, même si la qualité de vie a baissé et que je me vois vivre ailleurs.
En Suisse?
Le problème est qu’on me soupçonnerait de faire de l’évasion fiscale! Cela dit, quand je suis à Lausanne ou à Genève, je sens davantage l’Europe qu’à Marseille. Et le hip-hop est beaucoup plus ancré dans la culture. Mais vous n’avez pas honte de lancer de telles modes que la chasse aux minarets?
A propos, que pensez-vous de l’interdiction du voile intégral?
Dans l’administration, je comprends. Mais dans la sphère privée... c’est privé. Il faut savoir que la burqa est un vêtement traditionnel, non religieux. Les filles qui mettent ça sont en détresse. Cet acharnement m’énerve, c’est de la distraction massive pour éviter d’aborder de vrais problèmes...
A quand le prochain album d’IAM?
En avril prochain. On le lancera avec un concert à New York.
A 80 ans, vous rapperez toujours?
J’adapterai la forme. A 40 ans, on n’utilise pas des paroles de jeunes de 16 ans.
Akhenaton. Je travaille sur des morceaux exclusifs uniquement disponibles sur une plate-forme internet et sur abonnement (www.me-label.com). En tant qu’indépendant, il faut avoir des idées!
IAM, jeudi 13 mai aux Francomanias de Bulle avec Oxmo Puccino et Sinsemilia. «Face B» , d’Akhenaton et Eric Mandel (Ed. Don Quichotte) L’indépendance, c’est votre choix?
C’est surtout que les maisons de disques nous reçoivent toujours comme si nous étions débutants.
Et pourtant vous est pro depuis vingt ans. Et vous venez de publier «Face B», votre autobiographie. Quelle idée!
Ce n’était pas la mienne! Je n’y aurais jamais pensé si le journaliste Eric Mandel n’était pas venu me voir en disant: «J’ai réécouté tous tes morceaux, si on en faisait un livre?» Et je me suis pris au jeu...
D’autant que la plupart de vos titres racontent votre vie, comme celui sur votre mère. Elle vous a élevé seule?
Oui. J’étais en colère contre mon père. J’en parle aussi dans «Le fiston». Mais en grandissant, on saisit mieux des situations qu’on ne comprend pas enfant.
Vous vous plaisez toujours à Marseille?
C’est important pour moi, même si la qualité de vie a baissé et que je me vois vivre ailleurs.
En Suisse?
Le problème est qu’on me soupçonnerait de faire de l’évasion fiscale! Cela dit, quand je suis à Lausanne ou à Genève, je sens davantage l’Europe qu’à Marseille. Et le hip-hop est beaucoup plus ancré dans la culture. Mais vous n’avez pas honte de lancer de telles modes que la chasse aux minarets?
A propos, que pensez-vous de l’interdiction du voile intégral?
Dans l’administration, je comprends. Mais dans la sphère privée... c’est privé. Il faut savoir que la burqa est un vêtement traditionnel, non religieux. Les filles qui mettent ça sont en détresse. Cet acharnement m’énerve, c’est de la distraction massive pour éviter d’aborder de vrais problèmes...
A quand le prochain album d’IAM?
En avril prochain. On le lancera avec un concert à New York.
A 80 ans, vous rapperez toujours?
J’adapterai la forme. A 40 ans, on n’utilise pas des paroles de jeunes de 16 ans.
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