mardi 24 août 2010

Vous avez préféré Conte de la frustration à Comme un aimant

Avec 53% des suffrages, Conte de la frustration devance légérement Comme un aimant. J'imagine que le calendrier, très/trop proche de la diffusion de Conte de la frustration, a joué en dévafeur du premier essai cinématographique d'AKH qui recueille 46% des voix. Merci aux internautes aoutiens qui ont pris le temps de voter ;-)

1 commentaire:

  1. Je n'ai pas participé au sondage et je suis étonné du résultat.
    Tout d'abord, j'ai réellement apprécié les deux albums qui mis à part d'être des "B.O." n'ont pas grand chose en commun et donc assez difficile à comparer.
    Si j'avais du voter, j'aurais choisi "comme un aimant". Sans hésiter. 10 ans ( ou plus ou moins) après sa sortie ce cd est devenu un de mes classiques, un cd que j'écoute très régulièremlent sans jamais m'en lasser. A une époque où je n'écoutais presque que du rap (et un peu de reggae), il m'a donné envie de découvrir la soul en l'associant à mon genre de musique favori. Dès le premier morceau de l'album mélangeant ces deux styles, j'ai senti une ambiance nouvelle et qui m'a tout de suite séduite. Au nveau rap, le niveau était aussi très élevé avec des morceaux en anglais (Talib Kweli à l'époque où j'écoutais en boucle reflection eternal dans les rues de Cincinati...) et en français (Akh, Psy4, Shu...) avec un morceau en particulier : celui des C2P! Ils avaient déjà fait fort sur Taxi mais là ils avaient, selon moi, atteint la perfection. Bref, j'ai été marqué par cet album qui m'accompagne depuis mes années d'études jusqu'à aujourd'hui... et demain, j'en suis persuadé.
    Conte de la frustration est une réussite, un beau projet mais je il ne m'a pas fait vibrer comme Comme un Aimant. La barre était trop haute. Le concept est très original, plus que le mélange des styles mais je ne me suis pas pris une claque en l'écoutant. Probablement à cause de l'histoire où les mauvaises décisions de Daniel ont tendance à m'ennuyer. Un peu comme dans une parodie de film d'horeur où à gauche il est écrit "mort" sur un panneau et à droite "vie" et évidemment l'acteur tourne à gauche. J'exagère bien sûr. Il y a aussi le fait que l'album est construit comme un film avec comme conséquence qu'il peut être écouté une fois, deux fois, trois fois mais pas toutes les semaines. On ne regarde pas un même film toutes les semaines. Je compare donc Conte de la rustration à un film (bien sûr) dont l'histoire ne me séduit pas plus que ça mais dont le jeu des acteurs est magnifique. Car on ne peut nier que les morceaux sont très bien construits et "joués".
    Rendez-vous dans 10 ans pour voir si je réécoute aussi souvent Conte de la frustration.

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