Le management du groupe doit absolument créer l'événement pour lancer le troisième opus du groupe marseillais IAM: L'école du micro d'argent. La maison de disque met une importante pression sur le groupe car les budgets d'enregistrement ont été éclatés du fait de la ré-écriture quasi-complète de l'album quelques jours avant le pressage de la galette. L'équation était complexe mais l'événement imaginé a fonctionné à merveille. La veille de la sortie du CD, IAM a squatté pendant une journée l'antenne de Canal + pour faire monter la pression: ce fut la journée spécial IAM.
Article du Point:
MC Solaar fait l'admiration des plus lettrés. NTM dérange, et pas seulement les flics. IAM, groupe engagé qui dénonce les vices de notre société - racisme et Front national en tête -, force le respect. Canal Plus consacre une journée entière (partiellement cryptée) à ces Marseillais très en verve. Rédacteur en chef de « La grande famille » (12 h 30), invité de « Nulle part ailleurs » (18 h 35), portraituré par Godwin Djaja (22 h 35)... le groupe offre aussi des surprises (10 h 35, 15 h 50, 16 h 30, 1 h 5) et un concert live (23 h) de plusieurs chansons inédites tirées de « L'école du micro d'argent », son troisième album (sortie le 20 mars). IAM compte six membres, tous toqués d'Egypte antique, « parce que l'histoire de l'humanité, c'est aussi la nôtre ». D'où leurs surnoms... Akhénaton, Kheops, Shurik'N, Imhotep, Sultan et Kephren revendiquent leurs différences. Un véritable melting-pot qui étale autant de couleurs de peau qu'un tube de Smarties. Les inspirations africaines, soul, jazzy, andalouses ou extrême-orientales bouillonnent dans leur musique rap, hip-hop, voire funk (avec l'interplanétaire « Mia »). « La musique a les mêmes pulsations partout sur la planète, elle prend des couleurs différentes, c'est tout », clament-ils en choeur. Ils ont grandi ensemble dans les rues de Marseille. Aujourd'hui, leurs chansons n'oublient pas les après-midi d'errance du « Panier » à la Canebière : « Grandir dans un parking et voir passer les grands qui font rentrer les ronds »... Leur nouvelle obsession est de convaincre les jeunes de s'inscrire sur les listes électorales, de briser la prohibition du savoir et de réveiller les esprits anesthésiés, « parce que, quand tu sais, on ne peut plus te flouer »...
« Ici, le rêve, c'est la Golf GTI, le survêt Tacchini », lâche IAM, les yeux rivés sur le Stade vélodrome, le coeur bien accroché aux bleus et blancs de l'OM... Ces minots de Marseille n'ont pas la haine. Juste l'envie d'avancer, de faire bouger les choses. Agnès BRUNET
Article du Point:
MC Solaar fait l'admiration des plus lettrés. NTM dérange, et pas seulement les flics. IAM, groupe engagé qui dénonce les vices de notre société - racisme et Front national en tête -, force le respect. Canal Plus consacre une journée entière (partiellement cryptée) à ces Marseillais très en verve. Rédacteur en chef de « La grande famille » (12 h 30), invité de « Nulle part ailleurs » (18 h 35), portraituré par Godwin Djaja (22 h 35)... le groupe offre aussi des surprises (10 h 35, 15 h 50, 16 h 30, 1 h 5) et un concert live (23 h) de plusieurs chansons inédites tirées de « L'école du micro d'argent », son troisième album (sortie le 20 mars). IAM compte six membres, tous toqués d'Egypte antique, « parce que l'histoire de l'humanité, c'est aussi la nôtre ». D'où leurs surnoms... Akhénaton, Kheops, Shurik'N, Imhotep, Sultan et Kephren revendiquent leurs différences. Un véritable melting-pot qui étale autant de couleurs de peau qu'un tube de Smarties. Les inspirations africaines, soul, jazzy, andalouses ou extrême-orientales bouillonnent dans leur musique rap, hip-hop, voire funk (avec l'interplanétaire « Mia »). « La musique a les mêmes pulsations partout sur la planète, elle prend des couleurs différentes, c'est tout », clament-ils en choeur. Ils ont grandi ensemble dans les rues de Marseille. Aujourd'hui, leurs chansons n'oublient pas les après-midi d'errance du « Panier » à la Canebière : « Grandir dans un parking et voir passer les grands qui font rentrer les ronds »... Leur nouvelle obsession est de convaincre les jeunes de s'inscrire sur les listes électorales, de briser la prohibition du savoir et de réveiller les esprits anesthésiés, « parce que, quand tu sais, on ne peut plus te flouer »...
« Ici, le rêve, c'est la Golf GTI, le survêt Tacchini », lâche IAM, les yeux rivés sur le Stade vélodrome, le coeur bien accroché aux bleus et blancs de l'OM... Ces minots de Marseille n'ont pas la haine. Juste l'envie d'avancer, de faire bouger les choses. Agnès BRUNET
Vous connaissez le résultat: album disque d'or dès sa première journée dans les bacs!
Ça remonte....
RépondreSupprimerL'age d'or du rap français.... on ne reverra plus des choses de ce style malheureusement.
1997 a été le summum du RAP FRANCAIS, rien à dire, l'école du micro d'argent est, par excellence, le meilleur album de rap jamais produit en FRANCE.
RépondreSupprimer"Iam je le suis et je le reste un casse-tête!"